lundi 19 février 2007

Quatres axes prioritaires du gouvernement Gizenga

Quatre axes prioritaires articulent le projet du programme gouvernemental soumis par Gizenga au Chef de l’Etat





Kinshasa, 17/02/2007 / Politique
Refondation de la République, redressement socio-économique, rétablissement de la dignité et de la fierté du peuple congolais ainsi que maintien et renforcement de la cohésion de même que de l’unité nationale, tels sont les principaux axes du programme gouvernemental de Gizenga. Nous prenons l’engagement de faire de ce gouvernement celui de la refondation de la République, du redressement socioéconomique du pays, du rétablissement de la « dignité et de la fierté du peuple congolais ainsi que du maintien et du renforcement de la cohésion et de l’unité de notre Nation ». C’est en ces termes que le Premier ministre Antoine Gizenga a résumé, devant le président de la République, les quatre axes prioritaires de son gouvernement.A en croire des sources proches de la Primature, ce « programme du gouvernement » ne s’éloigne pas du tout des « cinq chantiers » de Joseph Kabila. D’ailleurs, le Premier ministre l’ancien mentionné lorsqu’il déclare: « Cette équipe est appelée à matérialiser le projet que le peuple congolais avait majoritairement choisi, en vous élisant à la magistrature suprême de notre pays ». Par ailleurs, Antoine Gizenga a émis le vœu de rétablir, avec toute son équipe, la vertu républicaine et combattre toutes les anti-valeurs et tous les extrémismes ainsi que les intolérances divisionnistes et destructeurs au Congo.S’agissant de la présentation de ce programme à l’Assemblée nationale et de l’investiture des membres du gouvernement, il ne reste plus que question de quelques jours, en attendant le retour du président de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, qui séjourne présentement en France, où il représente le chef de l’Etat au sommet France-Afrique… « Après avoir obtenu notre nomination auprès de votre auguste autorité, nous irons bientôt solliciter l’investiture auprès des représentants légitimes du peuple à l’Assemblée nationale. A l’issue de cette investiture, le gouvernement est déterminé à se mettre à l’œuvre pour la réalisation des objectifs fixés dans le programme qu’il a conçu », a indiqué Gizenga.

dimanche 18 février 2007

Le Premier Ministre Antoine Gizenga présente au Chef de l'Eat son gouvernement et son projet de programme d'action

Le Premier ministre présente au Chef de l’Etat et son gouvernement et son projet de programme d’action

Kinshasa, 17/02/2007 / Politique

Le président de la République a reçu vendredi le Premier ministre qui lui a présenté, outre le projet du programme gouvernemental, les dossiers des membres du Conseil à l’exception du titulaire absent au ministère du Commerce. Malgré la longueur de la nuit, le jour finit par apparaître, dit un adage populaire. Cela fait près de deux mois, on le sait depuis que l’ordonnance nommant le Patriarche A. Gizenga Premier ministre, a été signée par le Chef de l’Etat J. Kabila. Du 29 décembre 2006 jusqu’au 5 janvier 2007 date de la publication de l’équipe gouvernementale sur la voie des ondes, l’eau a coulé sous le pont et les commentaires les plus divers sur la lenteur de l’entrée en fonction du gouvernement nommé, sont allés bon train. Cependant, l’histoire retiendra qu’avant le prochain baptême de feu de cette équipe de 60 membres au niveau de l’Assemblée nationale, A. Gizenga a tenu avant tout à présenter son gouvernement au Chef de l’Etat J. Kabila. Cette brève cérémonie constitue, à n’en point douter, une étape importante vers l’entrée en fonction effective du gouvernement en vue du remplacement de l’ancienne équipe transitoire chargée jusqu’alors d’expédier les affaires courantes.Mais avant la remise et reprise qui interviendra dans les prochains jours, la rencontre Gizenga-Vital Kamerhe dans le sens de déblayer le terrain vers l’investiture au Palais de la Nation, est un autre passage obligé…Gizenga s’engage à combattre les antivaleurs…Outre le fait de présenter au chef de l’Etat l’ensemble de son gouvernement, selon la configuration que l’on sait, la rencontre d’hier a permis au Premier ministre de prendre au nom de son équipe, un certain nombre d’engagements. Selon A. Gizenga: « Nous prenons l’engagement de faire de ce gouvernement celui de la réfondation de la République, de la consolidation de la paix, du redressement socioéconomique du pays, de l’établissement de la dignité du peuple congolais ainsi que du renforcement de la cohésion et de l’unité de la nation ».Sollicitant l’appui permanent du Chef de l’Etat, le Premier ministre a dit le souci qu’a son gouvernement d’établir les vertus républicaines et de combattre toutes les antivaleurs ainsi que l’intolérance divisionniste. Et d’enchaîner qu’à l’issue de son investiture, le gouvernement est déterminé à se mettre à l’œuvre pour la réalisation des objectifs fixés par le programme qu’il a conçu. Pour le Premier ministre, « avec votre soutien et celui, du peuple entièrement mobilisé, nous réussirons ».Commerce extérieur la chaise vide !Il est important de signaler que seuls les ministres présents ont été physiquement présentés, selon un appel nominal, au Chef de l’Etat. Ainsi, sur les 60 membres du gouvernement nommés, 59 ont serré, chacun à son tour, la main au Chef de l’Etat. A commencer par les ministres d’Etat. L’unique absence remarquée, celle du ministre du Commerce extérieur, Ilunga Kasongo. Affaire dont on ne sait qu’elle n’a que tant effrayé la chronique. Interrogé à propos de ce vide , le ministre auprès du premier ministre, Goderfroid mayobo, a dit que le problème trouvera incessamment une solution.En fin de compte, cette rencontre historique a été immortalisée par une photo-souvenir. Pour sa part, le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, Nzanga Mobutu, a remis un cadeau au Chef de l’Etat en guise de remerciements.Un baume au cœur !Il faut dire que la rencontre d’hier est loin d’être, pour le peuple congolais, un fait du simple quotidien. Dans la mesure où tous les espoirs des Congolais sont suspendus autour de ce gouvernement que chacun est impatient de voir à l’œuvre.Parmi les problèmes qui demandent des solutions urgentes, le transport en commun, la hausse du dollar avec ses conséquences dévastatrices sur les marchés, les routes, l’électricité, etc. En tout cas, eu égard à ces attentes, l’entrée en activité de cet exécutif constitue pour beaucoup, un début de solutions à tous ces problèmes. Mais d’ores et déjà, l’atmosphère se trouve être décrispée en donnant à chaque Congolais du baume au cœur.

mardi 6 février 2007

LISTE DU GOUVERNEMENT GIZENGA

L’équipe Gizenga
Un gouvernement non vertébré
Par Le Potentiel
Nonobstant quelques individualités
Le voile est enfin levé. Le gouvernement du Premier ministre Antoine Gizenga a été rendu public hier lundi 5 février à 21 heures. Forte de 60 personnes, ce gouvernement, à première vue n’est pas composé de personnes vertébrées. Hormis certaines individualités. En plus, la question de la surreprésentation régionale et ethnique n’a pas été résolue de façon satisfaisante. Comme quoi, l’on aurait tendance à parler d’une certaine « exclusion ».
Par ordonnance n° 07 du 05 février 2007 portant nomination des ministres d’Etat, ministres et vice-ministres, le président de la République, Joseph Kabila Kabange, a rendu publique la liste des membres du gouvernement Antoine Gizenga. Cette décision intervient au 68ème jour de la désignation du Premier ministre chargé de former un gouvernement de coalition.
Au total, cette équipe est composée de 6o membres dont 6 ministres d’Etat, 34 ministres et 20 vice-ministres. La particularité de cette équipe gouvernementale est qu’elle est éléphantesque. En plus, la plupart de ses membres exerceront pour la première fois de hautes fonctions d’Etat. Si l’on prend en compte les grands défis auxquels le gouvernement devra faire face pour remettre rapidement la population au travail, restaurer le climat de confiance avec les partenaires extérieurs, il y a des doutes que cela puisse se faire dans un délai raisonnable dans la perspective de rétablir les équilibres fondamentaux.
Car, une fois de plus, de mémoire de journaliste, l’une de tares du gouvernement de transition est d’avoir fait appel à des éléments qui n’avaient pas connaissance de lourdes tâches d’Etat. L’amateurisme a influé sur l’action du gouvernement.
Toutefois, cette équipe dispose de certaines individualités qui ont déjà subi le baptême de feu. Allusion faite au responsable du ministère de l’Intérieur, Décentralisation et Sécurité actuel , le général Denis Kalume, élevé au rang de ministre d’Etat; de celui des Affaires étrangères, Mbusa Nyamwisi, jusque-là ministre en charge de la Coopération régionale, du Plan, Olivier Kamitatu ancien président de l’Assemblée nationale de la transition ; de Simon Mboso Kiamputu, de l’ Industrie, ancien Directeur de cabinet de l’ ancien Premier ministre Léon Kengo wa Dondo, de Charles Mwando Nsimba, au Développement rural, plusieurs fois gouverneur de province et ministre.
Parmi les nouveaux venus, il y a lieu de citer Adolphe Muzito, ancien Inspecteur régional de Finances affecté au Budget ; Marie-Ange Lukiana, qui a déjà occupé le même poste au Travail et Prévoyance sociale, Eugène Lokwa Ilwaloma et Jean-Claude Muyambo Kyassa, deux juristes, respectivement aux Droits humains et aux Affaires humanitaires. Sans oublier Madame Colette Tchomba, éditrice du journal Uhuru.
On espère que grâce à leur expertise, ils pourront s’adapter facilement à leurs nouvelles fonctions.
LE PPRD : LA PART DU LION
Autre constat : le PPRD a raflé la grosse mise. Ce parti dispose, sauf erreur de notre part, de 18 postes. Vient en deuxième position le Palu avec six ministères ; les Forces du renouveau 5 postes, l’ Udemo 3 ; Codeco 2 ; CCU/AMP 1. Avec des noms encore inconnus, il est possible que le MSR ait plus d’un poste. Le reste des postes est à attribuer à d’autres alliés de l’AMP.
Il est un fait que cette répartition tient compte du poids politique de chaque personnalité et formation politique. Il est tout à fait normal que le Pprd se soit imposé pour disposer de la part du lion. Mais l’on vient de constater que l’un des alliés de l’AMP ne fait pas partie de l’ équipe gouvernementale. Il s’agit particulièrement de José Endundo, leader du PDC. A-t-il été déçu ? Il en est de même de Me Kisimba Ngoy de l’Unafec. On le saura très prochainement. Cependant, jusqu’à preuve du contraire, il ne figure pas au sein de cette équipe gouvernementale, mais accuse des représentants dans le gouvernement.
SURREPRESENTATION REGIONALE
Autre point qui suscite déjà de nombreux commentaires libres à chaud demeure justement la question de la surreprésentation provinciale. Il se dégage de cette liste gouvernementale que le Kivu, le Maniema, le Bandundu sont surreprésentés. Cependant, le déséquilibre est flagrant dans la mesure où l’on s’est contenté à fixer le choix sur des ressortissants d’un même district. Tel le cas pour la représentation de Bandundu, du Kasaï oriental où une même ethnie compte plus de deux représentants, alors que l’on aurait dû recourir à d’autres compétences de la même province.
Serait-ce un oubli ? Une exclusion ? Un désistement ? Une sanction ? Il ne fait l’ombre d’aucun doute que devant l’Assemblée nationale le Premier ministre devra répondre à cette interrogation. Car, cette question de représentativité pour dégager un équilibre national dans cette démarche inclusive préoccupe au plus haut point les députés nationaux. Qu’adviendra-t-il s’ils ne seraient pas satisfaits des explications que fournirait le Premier ministre ?
Le premier survol nous donne des éléments suivants qui ne sont pas du tout exhaustifs :
- Bandundu : 13 membres ; Equateur et Katanga 8 ; Maniema et Bas-Congo, 8, Nord-Kivu 4 ; Kasaï Oriental (Sankuru) ; Sud-Kivu 2 ; Kasaï Occidental 1(Tshikapa). On aura constaté qu’en ce qui concerne l’ethnie dominante, pour les deus Kasaï, elle n’est pas représentée. Pourquoi cette absence ? Cela expliquerait-il tout le temps que l’on a mis pour harmoniser les listes ? Ou, au nom de la majorité, a-t-on tenu à récompenser certaines personnalités politiques ainsi que leurs regroupements politiques ?
Il est encore tôt de répondre à ces interrogations en attendant que le Premier ministre se présente devant l’Assemblée nationale pour l’investiture de son gouvernement. D’ores et déjà, il y a lieu de rappeler que les défis à relever sont grands. Et qu’il n’y aura pas de délai de grâce pour autant que la tâche est immense, connue de tous.
Liste du gouvernement
Ordonnance n° 07/001 du 05 février 2007 portant nomination des ministres d’Etat, ministres et vice-ministres
Le président de la République,
Vu la Constitution, spécialement en ses articles 78, 79 et 90 ; Sur proposition du Premier Ministre;
ORDONNE: Article 1er : Sont nommés Ministres d’Etat, les personnes ci-après:
1) Ministre d’Etat chargé de l’Agriculture: Monsieur François Joseph MOBUTU NZANGA NGBANGAWE,
2) Ministre d’Etat chargé de l’Intérieur, Décentralisation et Sécurité: Monsieur Denis KALUME NUMBI
3) Ministre d’Etat chargé des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale : Monsieur Antipas MBUSA NYAMWISI
4) Ministre d’Etat chargé de l’Enseignement Supérieur et Universitaire: Monsieur Sylvain NGABU CHUMBU ;
5) Ministre d’Etat chargé des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction : Monsieur Pierre LUMBI OKONGO
6) Ministre d’Etat près le Président de la République: Monsieur NKULU MITUMBA KILOMBO
Article 2 : Sont nommées Ministres aux fonctions en regard de leurs noms, les personnes ci-après:
1) Ministre près le Premier Ministre: Monsieur Godefroid MAYOBO MPWENE NGANTIEN
2) Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants : Monsieur CHIKEZ DIEMU
3) Ministre de la Justice : Monsieur Georges MINSAY BOOKA
4) Ministre du Plan : Monsieur Olivier KAMITATU ETSU
5) Ministre de l’Intégration Régionale : Monsieur Ignace GATA MAVINGA
6) Ministre des Finances : Monsieur Athanase MATENDA KYELU
7) Ministre du Budget : Monsieur Adolphe MUZITO
8) Ministre du Portefeuille : Madame Jeannine MABUNDA LIOKO
9) Ministre de l’Economie Nationale : Monsieur Sylvain Joël BIFWILA TCHAMWALA
10) Ministre de l’Information, Presse et Communication Nationale: Monsieur Toussaint TSHILOMBO SEND
11) Ministre de l’Industrie : Monsieur Simon MBOSO KIAMPUTU
12) Ministre du Commerce Extérieur: Monsieur KASONGO ILUNGA
13) Ministre des Petites et Moyennes Entreprises : Monsieur Jean-François EKOFO PANZOKO
14) Ministre des Transports et Voies de Communication : Monsieur Remy Henri KUSEYO GATANGA
15) Ministre du Développement Rural : Monsieur Charles MWANDO NSIMBA
16) Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel : Monsieur Maker MWANGU FAMBA
17) Ministre de la Recherche Scientifique : Monsieur Sylvanus MUSHI BONANE
18) Ministre de la Santé Publique: Monsieur Victor MAKWENGE KAPUT
19) Ministre des Mines: Monsieur Martin KABWELULU LABILO
20) Ministre de l’Energie : Monsieur Salomon BANAMUHERE BALIENE
21) Ministre des Hydrocarbures : Monsieur Lambert MENDE OMALANGA
22) Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale : Madame Marie-Ange LUKIANA MUFWANKOL
23) Ministre de la Fonction Publique : Monsieur Zéphyrin MUTU DIAMBU-di-LUSALA NIEVA
24) Ministre des Affaires Sociales et de la Solidarité Nationale : Monsieur Martin BITIJULA MAHIMBA
25) Ministre de la Condition Féminine : Madame Philomène OMATUKU ATSHAKAWO AKATSHI
26) Ministre de la Jeunesse et des Sports : Monsieur Pardonne KALIBA MULANGA
27) Ministre des Affaires Foncières : Madame Liliane PANDE MUABA
28) Ministre de l’Urbanisme et Habitat : Monsieur Laurent-Simon IKENGE LISAMBOLA
29) Ministre des Postes, Téléphones et Télécommunications : Monsieur KYAMUSOKE BAMUSULANGA NTA-BOTE
30) Ministre de l’Environnement : Monsieur Didace PEMBE BOKIAGA
31) Ministre du Tourisme : Monsieur Elias KAKULE MBAHINGANA
32) Ministre de la Culture et des Arts : Monsieur Marcel MALENSO NDODILA
33) Ministre des Droits Humains :Monsieur Eugène LOKWA ILWALOMA
34) Ministre des Affaires Humanitaires : Monsieur Jean-Claude MUYAMBO KYASSA
Article 3 Sont nommées Vice-Ministres aux fonctions en regard de leurs noms, les personnes ci-après:
1) Vice-Ministre de l’Intérieur : Monsieur Joseph- Dovel MPANGO OKUNDO
2) Vice-Ministre de la Sécurité : Monsieur DARUWEZI MOKOMBE
3) Vice-Ministre des Affaires Etrangères : Monsieur Alain LUBAMBA WA LUBAMBA
4) Vice-Ministre des Congolais de l’Etranger : Madame Colette TSHOMBA NTUNDU
5) Vice-Ministre de la Défense Nationale : Monsieur Nelson PALUKU SYAYIPUMA
6) Vice-Ministre des Anciens Combattants : Madame Yvonne IYAMULEMYE KABANO
7) Vice-Ministre de la Justice : Madame KAUNDA MITUMBALA ODIA
8) Vice-Ministre du Plan : Monsieur Ferdinand ESSAMBO LUKYE
9) Vice-Ministre des Finances : Monsieur HANGI BININI
10) Vice-Ministre du Budget : Monsieur Célestin MBUYU KABANGO
11) Vice-Ministre des Transports : Madame Laure Marie KAWANDA KAYENA
12) Vice-Ministre des Travaux Publics : Monsieur Gervais NTIRUMENYERWA KIMONYO
13) Vice-Ministre de l’Agriculture : Monsieur Gentiny NGOBILA MBAKA
14) Vice-Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel: Monsieur Modeste OMBA SAKATOLO,
15) Vice-Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire : Madame Marie-Madeleine MIENZE KIAKU
16) Vice-Ministre de la Santé Publique : Monsieur Ferdinand NTUA OSIAMBA
17) Vice-Ministre des Mines : Monsieur Victor KASONGO SHOMARY
18) Vice-Ministre de l’Energie : Monsieur Arthur SEDEY A NGAMO ZABUSU
19) Vice-Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale : Monsieur Télésphore TSAKALA MUNIKENGI
20) Vice-Ministre de la Fonction Publique : Monsieur Vincent OKOYO NEMBE
Article 4 :
Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires à la présente Ordonnance.
Article 5 :
Le Premier Ministre est chargé de l’exécution de la présente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature. Fait à Kinshasa, le 05 février 2007
Président de la République,
Joseph KABILA
Le Premier Ministre,
Antoine GIZENGA

vendredi 19 janvier 2007

LE PREMIER MINISTRE EXCLUT LES PAMEVOS

Gizenga exclut les députés, les «corrompus» et les «dinosaures»
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Après les festivités de fin d’année et la période de deuil national décrété à la suite du décès du seul Cardinal que comptait le Congo, suivies de la commémoration du double triste anniversaire de la disparition de Laurent-Désiré Kabila et Patrice-Emery Lumumba, la vie politique reprend son cours normal. Les observateurs ont désormais les yeux tournés vers l’Hôtel du Conseil où le Patriarche Gizenga peaufine son équipe. Des échos en provenance de ses proches collaborateurs, il se dégage que le premier ministre refuse d’inclure dans son équipe les députés récemment élus, les divers cadres soupçonnés de corruption active ou passive et de pillage des ressources du sol et sous-sol congolais, ainsi que les dinosaures invétérés de la Deuxième République.Si ce préalable, approuvé tant par le Chef de l’Etat que par le président de l’Assemblée nationale, est levé, et que les réticences des autres «alliés» sont levées, la publication de l’équipe gouvernementale ne saura plus tarder…

Il y a exactement vingt jours que Antoine Gizenga a été nommé Premier ministre de la Rdc ordonnance présidentielle. Suite au retard enregistré dans la publication de la liste des ministres de l’équipe gouvernementale de la coalition Amp-Palu-Udemo, les supputations vont dans tous les sens. En effet, en dehors du fait que le patriarche du Palu refuse de travailler avec des personnes présumées être impliquées dans le détournement des deniers publics et celles ayant travaillé avec feu le maréchal sous la IIème République, il y a cette rumeur persistante selon laquelle le Premier ministre Gizenga ne veut pas aligner dans son Gouvernement des députés nationaux élus. Cette prise de position a suscité la colère des députés qui sont montés sur leurs grands chevaux.Un pavé dans la mareLa plupart des parlementaires de l’Alliance de la majorité présidentielle (Amp), à l’instar de leurs homologues d’autres partis politiques, se sont lancés dans les élections parlementaires du 30 juillet 2006 pour arracher un fauteuil parlementaire dans le but d’accroître leur visibilité politique et briguer un mandat dans l’exécutif national ou provincial. Cette arrière-pensée a été révélée par la démission d’une dizaine des députés nationaux fraîchement élus qui ont aussi glané un mandat de député provincial et se retrouvent également sur la liste… des candidats gouverneurs de province. La plus belle illustration en est donnée par le katangais Moïse Katumbi qui s’est lancé dans la course pour le gouvernorat de sa province. Tandis que l’Honorable Kisombe Kiaku Muisi nourrissant les mêmes ambitions au Bas-Congo a dû se contenter d’un poste au bureau de l’Assemblée provinciale suite à certaines contraintes politiques locales rencontrées après sa démission précipitée de l’Hémicycle du Palais du peuple ! Les autres Honorables demeurés dans le marigot aux crocodiles qu’est l’Assemblée nationale gelaient leurs ambitions en fonction des portefeuilles ministériels.Un changement difficilement acceptableEt pourtant, l’exode des parlementaires congolais vers l’exécutif est un fait politique dans leurs mœurs congolaises depuis l’accession du pays à l’indépendance en 1960. La transition finissante n’a pas dérogé à la règle dans la mesure où la transhumance institutionnelle a mené certains opérateurs politiques venus de Sun City en députés nationaux vers les entreprises publiques ou les ministères. Moïse Nyarugabo du Rcd a ainsi voyagé de ses fonctions de député vers le conseil d’administration de la Sonas avant de se prélasser dans le fauteuil de ministre de l’Economie nationale.Conscient de cette donne politique, Vital Kamerhe, président du bureau de l’Assemblée nationale, avait promis dans son discours d’investiture, de s’employer à améliorer les conditions de vie et de travail des députés pour juguler cette migration. La Dynamique de la Société civile (Dysociv) émet pratiquement sur la même longueur d’ondes.En effet, dans une déclaration publiée par «La République» dans sa dernière édition, la Dynamique de la Société civile de la Rdc pour la paix, la sécurité, la démocratie, la bonne gouvernance et le développement dans les Grands Lacs (Dysociv) demande aux députés de rester à l’Assemblée afin de respecter le contrat signé avec leurs électeurs. Pour la Dysociv, «les députés élus n’avaient pas battu campagne pour devenir ministres, ambassadeurs ou Adg, mais ils avaient sollicité les suffrages pour défendre les intérêts de leurs bases respectives au niveau de l’Assemblée nationale ». Et de poursuivre, «les suppléants n’avaient pas battu campagne et la plupart d’entre eux ne sont pas connus de la population. Nous voulons voir ceux qui ont fait des promesses au peuple demeurer à l’Assemblée nationale ».Ne pas trahir les électeursLes députés du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (Pprd), le parti majoritaire dans l’Amp et au Parlement, semblent aussi avoir bien perçu la portée totale de la consigne leur donnée par leur chef de file, Joseph Kabila lorsqu’il fut question pour ses proches de choisir entre les fonctions exécutives qu’ils exerçaient et le Parlement où ils venaient d’être fraîchement élus. Il leur conseillera expressément de travailler pour leurs électeurs qui leur avaient accordé leur confiance. Dans un article prospectif intitulé «De la grande bousculade sur l’avenue ex-3 Z » («La République» n°146 page 5) il était bien perçu qu’au regard de tant d’ambitions, il y a lieu de craindre des pleurs et des grincements de dents. Les plus embarrassés demeurent les Honorables députés nationaux et provinciaux qui doivent, ou gérer le mandat du peuple de la Première Législature de la troisième République, ou opter pour un portefeuille ministériel. En fin de compte, c’est le président de la République et Chef de l’Etat qui aura à trancher. On ne croyait pas si bien dire.Les 100 jours approchent déjà…Quoi qu’il en soit, les options affichées publiquement par le locataire de l’Hôtel du Gouvernement sont déjà corsées pour des politiciens au passé sulfureux qui se sont fait élire dans leurs terroirs. Car, ceux qui avaient fait l’objet des poursuites judiciaires pour malversation ou détournement sont déclarés persona non grata. L’autre catégorie des indésirables désignés par M. Gizenga est celle des personnalités dont la gestion fut décriée par le peuple sous les régimes précédents. Ces deux éléments ont donné cours à une sélection des candidats ministres qui a consommé de temps dans la confection de la liste. Et, selon les informations diffusées par Digital Congo dans la soirée, le cabinet du premier a fait savoir que le gouvernement sera présenté «dans les heures ou les jours qui suivent». Et pourtant, une source proche de ce même cabinet a laissé entendre que le délai butoir pour la mouture du Premier ministre expirait dans la soirée d’hier et que la liste devait quitter la Primature pour d’autres étapes.Le peuple est impatient de connaître son exécutif national qui doit passer aux œuvres nécessités par les cinq chantiers de Président. Le compte à rebours a déjà commencé et le chef doit bientôt rendre compte des 100 jours de son mandat amorcé le 06 décembre 2006.
Mayonde Kolongo

vendredi 12 janvier 2007

LA PRIMATURE ANNONCE LA PUBLICATION DU GOUVERNEMENT


Communiqué de la Primature présentant les condoléances du Premier ministre à la communauté chrétienne catholique pour le deuil du Cardinal Etsou, de même que l’assurance de la publication dans quelques jours de l’équipe gouvernementale. Un communiqué de presse émanant du cabinet du Premier ministre et signé par son porte-parole Godefroid Mayobo, indique que la formation du gouvernement est en cours et que cette tâche se réalise en concertation entre le chef de l’Exécutif et le Président de la République, conformément à la Constitution. Ce gouvernement, rappelle le communiqué, est un gouvernement de coalition de plusieurs partis qui constituent la majorité parlementaire. « Cela étant, la démarche normale et rationnelle pour obtenir un tel gouvernement exige quelques tractations, quelques consultations, quelques concertations et quelques concessions nécessitant un peu de temps », peut-on lire dans le document émanant de la Primature.En outre, le cabinet du Premier ministre révèle que tout est mis en œuvre « pour que le gouvernement, attendu par tous, voie le jour dans un délai tout à fait raisonnable ».S’agissant de la composition du gouvernement jugée éléphantesque par certains, le communiqué stipule que la taille d’un gouvernement seule ne peut pas signifier un coût de fonctionnement excessif. « Car, Un gouvernement avec peu de membres peut être plus dépensier qu’un autre avec plus de membres ».Au-delà de cet appel à l’optimisme du Premier ministre, les Congolais qui trouvent que le fonctionnement de leur Etat s’est arrêté, ne cachent pas leur impatience. Ayant placé leur totale confiance aux institutions issues des urnes, ils veulent voir celles-ci à l’œuvre dans l’espoir qu'elles apporteront vite des solutions à leurs problèmes.Dans le même document, le Premier ministre a emboîté le pas au Président de la République pour présenter ses condoléances au peuple congolais, en général, et la communauté chrétienne catholique du Congo, en particulier.Ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse du cabinet du Premier minitre.Communiqué de la PrimatureLe Premier Ministre informe l’opinion nationale de ce qui suit :1. En ce qui concerne le deuil qui frappe le peuple congolais, en général, et la communauté chrétienne catholique du Congo, en particulier, par le décès de Son Eminence le Cardinal Frédéric ETSOU, le Premier Ministre a emboîté le pas au Président de la République pour présenter ses condoléances les plus attristées à la Nonciature Apostolique en RDC et à la Conférence Episcopale du Congo.2. En rapport avec la formation du Gouvernement de la République, le travail est en cours. Il se réalise en concertation permanente avec le Président de la République, conformément à la Constitution de la République. Il y a lieu de savoir qu’il est question d’un Gouvernement de coalition de plusieurs partis qui ont mis ensemble leurs Députés Nationaux pour former la majorité parlementaire, donnant ainsi le droit constitutionnellement à celle-ci d’être responsabilisée par le Président de la République pour former le Gouvernement.Cette situation est une conséquence de la manière dont le peuple congolais souverain avait exprimé ses suffrages lors des dernières élections législatives.Cela étant, la démarche normale et rationnelle pour obtenir un tel Gouvernement exige quelques tractations, quelques consultations, quelques concertations et quelques concessions nécessitant un peu de temps.Le Président de la République, le Premier Ministre et les Membres de la coalition majoritaire sont à pied d’œuvre pour que le Gouvernement, attendu par tous, voit le jour dans un délai tout à fait raisonnable.3. En relation avec la taille annoncée du Gouvernement : Celle-ci tient compte, non seulement des considérations politiques liées à la nature du Gouvernement à former, mais aussi de la volonté partagée du Président de la République, du Premier Ministre et des Membres de la coalition de voir tous les secteurs importants de la vie nationale bénéficier de l’attention politique nécessaire et au plus haut niveau.L’engagement est pris pour que ce Gouvernement ne puisse pas vivre au-dessus des moyens de la République, ni au détriment des intérêts du peuple. En effet, la taille d’un gouvernement seule ne peut pas signifier un coût de fonctionnement excessif. Car, un Gouvernement avec peu de membres peut être plus dépensier qu’un autre avec plus de membres.Quant à la communication avec le peuple, il sera établi un rituel précis, formel et officiel de compte-rendu régulier sur la marche des affaires nationales.Il sied de savoir que, l’information étant un élément important pour l’évaluation, l’orientation et la décision dans l’action d’un peuple, le peuple congolais est invité à être plus critique vis-à-vis de ce que les médias lui servent sur le plan de l’information. Pour cela, il doit toujours s’enquérir sur la qualité réelle de ceux qui lui apportent une information donnée sur la marche de son pays.Fait à Kinshasa, le 11/01/2007.Le Porte-Parole du Premier MinistreGodefroid Mayobo.

lundi 8 janvier 2007

DIFFICULTE A LA FORMATION DU GOUVERNEMENT

DIFFICULTE A LA FORMATION DU GOUVERNEMENT


M. Godefroid Mayobo, le porte-parole du Premier ministre, reconnaît le travail ardu auquel est confronté le formateur du gouvernement dans la sélection des candidats membres du Conseil sur les listes présentées par les différents regroupements politiques. Après avoir accompli sa mission d’informateur lui confiée par le chef de l’Etat Joseph Kabila, celle d’identifier la coalition majoritaire, étape qui précède la formation du tout premier Gouvernement de la RD Congo issu des élections, le patriarche du Palu s’est rendu à la présidence de la République en vue de déposer au Chef de l’Etat le rapport final détaillé en rapport avec la mission qui lui était confiée. A l’issue, A. Gizenga a été nommé le samedi 30 décembre 2006, par décret présidentiel, Premier ministre et formateur du Gouvernement. Cette étape est connue de tous les Congolais qui suivent avec délectation l’évolution politique du paysCertes, le patriarche Gizenga est buté à d’énormes difficultés qui ne lui permettent pas de converger, tant soit peu, vers les intérêts de toutes les formations politiques de l’Amp en quête des postes au sein du prochain Gouvernement dont il est le premier ministre. C’est presque tout le monde qui veut rencontrer le vieux Gizenga chez lui à Limete, et pourtant, son adresse de travail a déjà changé y compris son personnel commis au protocole. A l’heure qu’il est, les honneurs, c’est à la primature (précisément dans l’ancien bureau qu’occupait il y a peu le vice- président de la République. Comment figurer au prochain gouvernement, s’interroge-t-on dans plusieurs milieux concernés ? La réponse est bien simple, précise un membre averti proche du Palu. Qu’à cela ne tienne. Les portes de la primature sont grandement ouvertes pour chaque Congolais susceptible de soutenir l’action du prochain gouvernement. La seule condition, a soutenu la source, c’est d’aller voir le patriarche et lui présenter le dossier en, bonne et due forme. C’est-à-dire contenant tous les desiderata.Certains politiques congolais avertis, membres de l’AMP qui ont compris les enjeux, se hâtent déjà à frapper à la porte de la primature. Raison pour laquelle, on a observé vendredi et samedi dernier une ruée de personnes qui avaient transformé l’espace de la primature située sur l’Avenue ex3Z en champ d’expérimentation pour la défense des intérêts préétablis. Tour à tour, différentes délégations des Partis et regroupements politiques membres de l’AMP ont été reçues par le premier ministre A Gizenga. Il s’agit, entre autres, de Vital Kamerhe, Marie-Ange. Lukiana et Déo du PPRD, de Pierre Lumbi Kongo du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR), d’Olivier Kamitatu Etsu et Mbusa Nyamwisi des Forces du Renouveau ( FR), d’honorius Kinsimba Ngoy de l’UNAFEC, Mushi Bonane de l’UPRDI Mbenza Thubi de l’ACDC, André- philippe Futa du PANU, du représentant de Nzanga Mobutu (Udemo), d’Elias Mulungula (PRM), de Lambert Mende (CCU) et enfin une délégation du PALU qui, n’a pas voulu rester en marge desdites consultations.Sans toutefois percer le mystère, chacun d’eux présentait sa liste des noms des ministres et vice-ministres selon le quota arrêté après maintes discussions. Ensuite, était le tour de la délégation de la CODECO, conduite par son président Jean-claude Muyambo à être reçue par le formateur samedi vers 11 heures. L’on cite aussi des alliés, notamment le PDS d’Aimé Sessanga, le Gnpo de Denis Katalay Ntumba et autres. La liste n’étant pas exhaustive. Le Premier ministre, renseigne-t-on, bouclera cette série de consultations avec ceux qui ne se sont pas fait identifier comme membres de l’AMP, du Palu ou de l’Udemo, mais qui sont membres de la coalition pour avoir participé activement à l’élection du chef de l’Etat, Joseph Kabila au premier comme au deuxième tour de l’élection présidentielle en Rd. Congo.Du fil à retordreSelon le porte-parole du Premier ministre A.Gizenga, Godefroid Mayobo, arriver à comprimer les listes présentées n’est pas une mince affaire dans la mesure où il s’agit de sélectionner 60 personnes, 38 ministres dont 5 bénéficieront du titre honorifique de ministres d’Etat, 20 vice-ministres et 2 ministres d’Etat dont l’un sera affecté auprès du chef de l’Etat et l’autre auprès du premier ministre. L’un et l’autre de ces derniers, a-t-on précisé, feront office de directeurs des cabinets. Le patriarche entend amener sur la scène politique congolaise une innovation consistant en ce qu’en plus de leurs fonctions des directeurs des cabinets, ces deux personnalités désignées auront une voix délibérative lors de la tenue des conseils des ministres.Quels critères de choix ?Une précision est le fait que le chef de l’Etat ne s’est pas contenté à la nomination du premier ministre. Au-delà de son ordonnance loi du 30 décembre dernier, Joseph Kabila a aussi écrit au patriarche A . Gizenga en vue de lui donner des directives fixant les critères de choix des vice-ministres, ministres et ministres d’Etat. La représentativité provinciale, la compétence, l’intégrité, la crédibilité, l’honorabilité et tant d’autres valeurs connexes devraient être absolument respectées pendant l’opération finale de choix des personnes susceptibles à oeuvrer au sein du prochain gouvernement.Ci-dessous la charpente du nouveau Gouvernement Au niveau des ministères et des vice ministères (intérieur, Décentralisation et sécurité, Affaires Etrangères et Coopération Internationale , Défense Nationale et Anciens Combattants, Justice, Plan et Reconstruction, Intégration Régionale, Finances, Budget, Portefeuille, Economie Nationale, Information, presse et communication, Industrie,Commerce Extérieur, Petites et Moyennes Entreprises, Transports et Communication, Infrastructures et Travaux publics, Agriculture, Développement Rural, Enseignement primaire et Secondaire, Enseignement Supérieur et Universitaire, Mines, Santé, Recherche Scientifique, Energie, Travail et Prévoyance Sociale, Hydrocarbure, Fonction Publique, Affaires Sociales et Solidarité Nationale, Condition Féminine, jeunesse et Sports, Affaires Foncières, Urbanisme et habitat, Poste, Téléphone et Télécommunications, Environnement, Tourisme, Culture et Arts, Droits Humains et Affaires Humanitaires. Au niveau de vice- ministres : Intérieur, Décentralisation et Sécurité, Affaires Etrangères, Défense Nationale et Anciens Combattants, Justice, Plan, Transports, Infrastructures et Travaux Publics, Agriculture, Enseignement Primaire et Secondaire, Enseignement Supérieur et Universitaire, Santé, Mines, Energie, Travail et Prévoyance Sociale, Fonction Publique.

jeudi 4 janvier 2007

LE PRESIDENT KABILA ET LE PREMIER MINISTRE: SELECTION DE CANDIDATS INTEGRES

Le Président de la République et le Premier ministre ont convenu de procéder, dans le choix des membres de l’exécutif, à une sélection d’hommes compétents, honorables, crédibles et intègres, même si l’équipe devrait être plus ou moins pléthorique. Après sa nomination, le 30 décembre 2006, comme Premier ministre, Antoine Gizenga, a entamé mardi 02 janvier les consultations en vue de la formation du gouvernement de coalition.C’est du moins ce qu’a fait savoir Adolphe Mozitu, secrétaire national du Parti lumumbiste unifié (Palu) qui a expliqué que « le Premier ministre va certainement commencer des consultations mardi ». Ces consultations vont concerner, avant tout, la coalition AMP-Palu-Udemo. Il est aussi annoncé l’éventuelle entrée au gouvernement du Rcd de Azarias Ruberwa, candidat malheureux au premier tour de l’élection présidentielle ses lieutenants avaient, en effet, eu des consultations avec Antoine Gizenga dans le cadre de son information pour l’identification d’une majorité parlementaire. Le Mlc-UN de Bemba Gombo a de nouveau décliné toute éventualité de sa participation, préférant s’en tenir à une opposition forte et républicaine.Au total, le nouvel exécutif s’annonce pléthorique avec quelque 35 ministres et une vingtaine de vice-ministres. Mais l’enjeu de ces consultations est de parvenir à une sélection des candidats suffisamment représentatifs sur les plans politique et national. Mais l’exigence de compétence pour donner un signal clair sur sa détermination à embrasser réellement à bras le corps les chantiers de la reconstruction. Les partenaires internationaux ont, en effet, déjà exprimé leur souhait de voir une équipe réellement vertébrée qui saura bien gérer les financements à venir.Pour leur part, Joseph Kabila et Antoine Gizenga émettent parfaitement sur la même longueur d’ondes quant aux exigences de bonne gouvernance. En effet, dans sa lettre accompagnant l’ordonnance de sa nomination comme Premier ministre, le Chef de l’Etat a demandé à Antoine Gizenga d’observer, dans la composition de son équipe, les principes de représentativité politique et nationale, mais aussi les critères de compétence, d’honorabilité, de crédibilité et d’intégrité.Et du côté du Palais de la Nation, l’on rapporte que le Président de la République s’est engagé à laisser les mains réellement libres à Antoine Gizenga pour qu’il mène à bien son mandat à la tête de l’Exécutif. L’on explique qu’il s’agit là d’une façon, pour Kabila, de prouver effectivement la fin de la récréation et aussi de donner un signal clair que le temps du protectionnisme est fini. Cela ne serait pas la première fois pour lui, car, déjà l’époque du rapport du panel de l’Onu sur le pillage des ressources de la RDC, il avait fait parti du gouvernement et de son cabinet toutes les personnalités qui y étaient cités. Même chose avec celles qui étaient impliquées dans le rapport Bakandeja.Pour ce qui est de Gizenga, les observateurs, surtout les occidentaux, disent faire confiance à sa détermination et estiment que, dans le contexte actuel, le marxisme qui le caractérise est une caution pour la répression des antivaleurs au profit de la bonne gouvernance. Pendant sa mission d’informateur, Gizenga avait exprimé son engagement à ne pas travailler avec les pilleurs.Mais cette attitude ne semble pas réunir l’unanimité, surtout dans les rangs de ceux qui se sentent ciblés ou encore auprès de ceux qui redoutent le contrôle de gestion. C’est ce qui expliquerait les faibles scores réalisés par les sociétaires du Palu lors de la formation du bureau de l’assemblée nationale. Aucun d’entre eux n’a, en effet, atteint le seuil des 332 voix correspondant au nombre des députés de la coalition majoritaire.On espère que la coalition saura arrondir les angles pour que tout le monde émette désormais sur la même longueur d’ondes au nom de l’intérêt national. L’opinion générale souhaite voir enfin la République Démocratique du Congo tourner la page des antivaleurs qui avaient caractérisés les régimes précédents.(Ern.)Jonas–E. Kota/Vision
Last edited: 03/01/2007 12:44:49